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▪ Biographie

Né à Montpellier dans la bourgeoisie marchande, il y passe les trente-cinq premières années de sa vie. En 1789, il est capitaine de la garde nationale. Ayant sauvé la vie de l’évêque d’Agde, il est condamné à l’échafaud. On l’accuse d’avoir fait la cour à une dame dont le mari veut divorcer et on lui propose la liberté s’il épouse la dame, ce qu’il accepte. Il gagne Paris en 1794 où il devient l’un des organisateurs, puis administrateur général des Grandes Messageries ou Messageries nationales qui regroupaient les principaux transports par diligence. Il est nommé maire de Saint-Maur-des-Fossés de 1807 à 1816 et de 1820 à 1828. Il joue un rôle éminent lors de la construction du canal de Saint-Maur en créant des établissements de subsistance pour les 600 ouvriers. C’est lui qui fait donner à l’ouvrage le nom de Marie-Thérèse. Grâce à son ami le maréchal Oudinot, retiré au domaine de Polangis à Joinville, il obtient le titre de baron en 1827. À Saint-Maur, il avait acquis en 1814 la propriété de la tour (aujourd’hui tour Rabelais), dont il réunit les deux maisons canoniales accolées en 1819. De 1828 à sa mort, il est adjoint à Paris puis maire du 6e arrondissement.

Pierre GILLON

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▪ Bibliographie

  • M. Fleury et B. Gille, Dictionnaire biographique du conseil municipal de Paris et du conseil général de la Seine, Paris, 1972.