RECHERCHE

▪ Biographie

Cultivateur et homme politique, né le 14 septembre 1796 à Paris. Son père, Jean-Baptiste Barré, négociant à Paris, achète à Saint-Maur en 1800 l’emplacement du château et le Petit Parc, puis en 1812 six hectares destinés à la culture de la betterave sucrière. Louis Barré, cultivateur et éleveur de moutons, se lance très tôt en politique. Adjoint au maire en 1826, il obtient la charge de maire de 1828 à 1837. Son parcours est assez chaotique puisqu’il démissionne en 1833 puis en 1837. Le 24 août 1832, il prescrit par délibération du conseil municipal le premier numérotage des maisons de la commune qui sera réalisé en avril 1833. Il paraît avoir été particulièrement vindicatif et jaloux de la réussite de Caffin, autre grand propriétaire et cultivateur, mais Barré est un maire nommé, donc monarchiste, alors que Caffin est un républicain libéral. À nouveau, il est nommé maire le 5 août 1843 par le sous-préfet de Sceaux, suite aux élections du 18 juin 1843 relatives au renouvellement triennal des conseillers municipaux et à la démission du maire, le baron de Marinville. Louis Barré décède en fonction le 23 décembre 1844 à Saint-Maur. Le 9 mai 1845, le conseil municipal exprime sa reconnaissance à Louis Barré en lui accordant une concession gratuite pour sa sépulture « vu sa longue résidence dans la commune où sa présence était signalée par les nombreux et continuels bienfaits envers les malheureux et les services rendus à la commune ». Son tombeau est situé dans le cimetière Rabelais I et se compose d’une grande pyramide élancée dont la pierre et le revêtement, très abimés, laissent encore apparaître l’épitaphe : « Ci-gît un homme de bien, un chrétien ».

Pierre-Yves GRANDEMANGE

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▪ Sources

  • Notes sur les maires, Archives municipales de Saint-Maur-des-Fossés.

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▪ Bibliographie

  • É. Galtier, Histoire de Saint-Maur-des-Fossés, La Varenne, 1927, p. 233, 237 et 251.